Les salamandres dansent...
Création 2008
Les salamandres dansent,
Et Marina pense
Comme c'est bien de vivre dans le feu !
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La poésie de Marina Tsvetaeva n’a jamais appartenu à aucune école. Sa parole, musicale, cherche dans les rythmes abruptes, les répétitions de sons, la suppression de mots à exprimer l’émotion la plus directe possible. C’est une poésie puissante, extrême, où l’on rencontre l’amour, la jalousie, les héros, la mort... sans concession. Son œuvre est nourrie de sensations physiques exacerbées par le rythme de son souffle, rythme incandescent.
Rassembler et mettre en scène ces textes, c’est donner à entendre l’urgence de vivre pleinement, d’aimer inconditionnellement et de quitter la peur de ce qui brûle. Face à ce besoin d’absolu, Tsvetaeva, n’a jamais cédé, même dans son exil français, dans la solitude et l’abandon.
J’ai sélectionné des lettres, des poèmes et des extraits de carnets qui présentent la difficulté d’être et notamment d’être avec. Que peut-on recevoir ? Que peut-on donner ? Et la déchirure de l'attente déçue. Trois comédiennes sur le plateau pour exister avec l’autre, l’amant, l’ami, le lecteur, le poète, le public.
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Textes de Marina Tsvetaeva
Adaptation et mise en scène Louise Lévêque
Avec Hélène Defline, Pauline Clément et Louise Lévêque
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Montage de textes à partir de
L'Histoire de Sonetchka, traduit par Véronique Lossky, édition Clémence Hiver
Vivre dans le feu, traduit par Nadine Dubourvieux, édition Robert Laffont
Le ciel brûle, traduit par Pierre Léon, édition Gaillimard
Correspondance à trois, également de Boris Pasternak et Rainer Maria Rilk, traduit par Lily Denis, Philippe Jaccottet et Eve Malleret, édition Gallimard
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La vie est une gare
Je vais bientôt partir
Je ne dirai pas où